Projet d'extension de la gravière d'Abos
Qui sommes-nous ?
Le Groupe Daniel est une entreprise française, familiale et indépendante depuis 1904, dont le siège social se situe à Lescar, dans le département des Pyrénées-Atlantiques.
Acteur industriel dans l’extraction et le concassage de granulats, l’entreprise se déploie aussi dans la fabrication du Béton Prêt à l’Emploi, les produits préfabriqués, le négoce de matériaux et le recyclage.
Depuis 1983, la société Dragages du Pont de Lescar (DPL), filiale du Groupe Daniel, exploite une carrière à ciel ouvert de graves alluvionnaires sur le territoire de la commune d’Abos. Aujourd’hui, Dragages du Pont de Lescar demande une extension de la gravière d’Abos. Cette demande d’autorisation a été réalisée par le bureau d’étude Géoplusenvironnement.
Transparence et concertation sur notre projet d'extension
L’entreprise Daniel s’engage à informer en toute transparence sur son projet d’extension de gravière alluvionnaire et souhaite apporter une information claire et utile, indépendamment des procédures réglementaires de consultation des parties prenantes.
Savoir-faire
Respect
Environnement
Concertation et Transparence
Des matériaux utiles qui façonnent notre vie quotidienne
Les vocations des matériaux d’Abos sont variées et répondent aux exigences normatives pour la création et l’entretien des routes françaises ainsi que pour la construction :
– Les granulats à usage spécifique pour les techniques routières : entretien des routes, autoroutes, échangeurs, enrobés coulés à froid (ECF)
– Centrales à béton
– Usines de préfabrication
Chantiers réalisés à partir des matériaux d’Abos :
– Pistes d’aéroports Pau, Tarbes …
– Assainissement
– Drainage
– Station de filtration
– Station d’épuration
Une pénurie annoncée des matériaux
Élaboré par le préfet de région, le schéma régional des carrières (SRC) s’appuie sur un état des lieux faisant l’inventaire des ressources et l’analyse prospective des besoins en matériaux dans la région.
Actuellement, le département des Pyrénées-Atlantiques est en déficit de 365 000 tonnes de matériaux. Nous devons en importer depuis les départements voisins.
Pourtant, les granulats sont indispensables à notre vie quotidienne : ponts, routes, monuments, maisons, écoles, hôpitaux, commerces… font partie de notre environnement. Nous sommes nombreux à les utiliser chaque jour sans connaître pour autant l’origine des matériaux employés. Pour rappel, la consommation annuelle moyenne par habitant en France est de 5 tonnes (soit 14 kilos/jour).
Parallèlement à cela, en vertu de la loi sur le climat, l’Union Européenne s’engage à adopter la neutralité carbone d’ici 2050.
Tous ces éléments renforcent notre volonté d’extraire les matériaux à proximité des chantiers afin de favoriser les circuits courts et de minimiser les émissions de CO2 liées au transport, tout en répondant aux besoins en matériaux.
Une extension raisonnée
Notre projet consiste à étendre la gravière actuelle sur 22 hectares de surface autorisée dont 18 exploités afin de répondre à un besoin en matériaux de construction sur le territoire. En effet, ce gisement est constitué de graves alluvionnaires d’excellente qualité.
Les matériaux d’Abos représentent une source indispensable d’approvisionnement en matériaux pour nos clients situés dans les Pyrénées-Atlantiques.
Cette extension ciblée représente 7 ans de ressources en matériaux . La demande porte sur 15 ans comprenant une remise en état des terrains à vocation agricole. Notre demande est aussi motivée par le fait que nos installations de traitement sont déjà existantes et sont à proximité de la future extension.
Une exploitation adaptée
L’exploitation de la future extension de la gravière d’Abos a été pensée pour limiter les impacts auprès des habitations environnantes.
Pour cela, les extractions se réaliseront de 7h30 à 17h. Il n’y aura pas d’exploitation les samedis, dimanches et jours fériés.
Aucune activité de nuit est prévue.
Les transports de matériaux se réaliseront avec des camions préférentiellement électriques jusqu’aux installations de traitement.
Les pistes d’accès seront entretenues et arrosées régulièrement.
De nouveaux engins d’extraction thermiques et hybrides de dernière génération diminueront les émissions sonores.
Accès et routes inchangés
Les accès seront inchangés.
La route qui sera empruntée est la route menant aux installations de traitement de la gravière existante sur laquelle circulent des camions actuellement.
Le transport sera réalisé par camions, préférentiellement électriques, de dernière génération, limitant ainsi les impacts.
Demande d'autorisation en cours
Le Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale Unique a été déposé le 6 Août 2024 sur la plate-forme numérique dédiée de la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
Les services de l’Etat sont en cours de lecture et de consultation dans le cadre de la recevabilité.
L’enquête publique devrait être programmée pour le 2ème trimestre 2025.
L’accès au dossier sera possible sur le site internet de la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques lorsque le dossier sera jugé recevable (lien à venir).
Un commissaire enquêteur sera nommé à l’issue de la déclaration de recevabilité pour répondre à vos questions (ci-contre : les étapes et les acteurs de la procédure).
Environnement : une démarche responsable
La carrière actuelle fait l’objet de nombreux contrôles environnementaux, notamment sur les eaux souterraines conformément à l’Arrêté Préfectoral du 13/07/2011 relatif à l’exploitation d’une carrière à ciel ouvert de graves alluvionnaires.
Sept piézomètres ( forage dédié à la surveillance des nappes phréatiques) sont actuellement suivis très régulièrement : relevés des niveaux, analyses physico-chimiques par un laboratoire indépendant. Tous ces suivis sont analysés et font l’objet d’un rapport par un hydrogéologue indépendant qui s’assure qu’il n’y ait aucune anomalie par rapport aux prescriptions de l’arrêté préfectoral en cours.
De plus, sur l’emprise du projet de la future carrière, des piézomètres ont été réalisés à une profondeur maximale de 10 mètres.
Un suivi des eaux souterraines annuel sur l’ensemble des ouvrages du site a été mis en place et des relevés automatiques permettent le suivi journalier du niveau d’eau.
Toutes ces informations sont transmises à l’inspection des installations classées.
... et durable
Depuis 2016, la gravière actuelle fait l’objet d’un suivi annuel par le CEN (Conservatoire d’Espèces Naturelles Nouvelle Aquitaine) : suivis faune-flore, suivi des opérations de remise en état et plus particulièrement des zones de Saligues. Ce rapport annuel est transmis à l’inspection des installations classées.
Concernant le projet d’extension sur la plaine : les études réalisées par les écologues spécialisées ont fait l’objet de prospections de terrain afin d’étudier la flore, les habitats et l’ensemble des espèces de faune. 10 campagnes d’inventaires distinctes ont été réalisées comprenant les saisons : Eté, Eté tardif, Automne, Hiver, Printemps précoce, Printemps.
Il a été conclu que majoritairement les impacts du projet étaient faibles (plaine agricole de maïs principalement), à moyen sur certains secteurs dont le canal qui fait l’objet d’une mesure d’évitement.
Le périmètre se localise en dehors des zonages d’inventaires (ZNIEFF type I, type II et ZICO) et en dehors des zonages réglementaires (Espace Naturel Sensible, Natura 2000, PNA Desman des Pyrénées).
Un réaménagement à vocation agricole
L’objectif du réaménagement de cette carrière est la création d’un ensemble réfléchi et structuré dédié à de l’agriculture.
Un réaménagement agricole sera donc effectué sur une surface d’environ 21,5 ha et permettra à la grande majorité des parcelles de revenir à leur vocation actuelle agricole (culture de maïs ou de céréales). Il est possible que certaines zones soient cultivées en prairies selon les besoins locaux des agriculteurs.
Le réaménagement se déroulera progressivement au fil de l’exploitation et vise à rétablir la fonction originale des zones exploitées et d’éviter toute perte de surfaces agricoles sur le long terme. Les objectifs sont donc de pouvoir restituer, à la fin de l’exploitation, un sol fertile et productif avec un rendement final au plus proche du rendement initial des terres (avant l’exploitation de la carrière).
Le remblaiement à l’aide des matériaux inertes issus du décapage et de l’exploitation du site, couplé à une acceptation des matériaux inertes extérieurs, permettra le réaménagement de ce site.
Par ailleurs, un projet de géothermie à partir de l’eau de la nappe offrant une possibilité d’alimentation électrique est à l’étude, mais n’est pas encore abouti à ce jour.
Un peu d'histoire
Le site de la gravière d’Abos existe depuis les années 1970. Autrefois, la société Chaume et Segeric, devenue ensuite Sablières d’Abos (détenue par la famille Daniel), a pris le nom de la société Dragages du Pont de Lescar en 1995.
Depuis 1992, la société SOPRAVEM, filiale du Groupe Daniel, située à proximité de la gravière actuelle, fabrique des tuyaux en béton armé et des blocs empilables. Cette production est réalisée à partir des matériaux de la gravière.
